« Ce n’est pas normal de détester autant les panneaux solaires. »
Le Telegraph est brutalement moqué en ligne après avoir publié une colonne qui prétend que les politiques Net Zero sont un cheval de Troie « pour la destruction totale de la société occidentale ».
Alors que le changement climatique détruit en effet la planète, entraînant des inondations sans précédent au Pakistan l’année dernière qui ont coûté la vie à 1500 personnes, avec un tiers du pays sous l’eau, à une chaleur extrême au Royaume-Uni, ce qui signifie que les pompiers de Londres ont connu leurs journées les plus chargées depuis La Seconde Guerre mondiale face à de multiples incendies au milieu de températures record, le Telegraph s’inquiète davantage des politiques Net Zero visant à lutter contre le changement climatique.
L’article écrit par Allister Heath nous avertit de « préparer une révolution populaire contre les politiques qui aboliront le choix et appauvriront des millions de personnes ».
Sam Bright a tweeté en réponse à l’histoire : « Ce n’est pas normal de détester autant les panneaux solaires. »
Un autre internaute a écrit : « Je suis oppressé parce qu’on me demande de conduire une voiture électrique au lieu d’une voiture à essence et d’utiliser une pompe à chaleur au lieu d’une chaudière à gaz.
« A cause de cette civilisation va s’effondrer alors que nous entrons dans un nouvel âge sombre. »
Passant aux faits plutôt qu’aux théories du complot, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a averti l’année dernière que sans réductions immédiates et profondes des émissions dans tous les secteurs, limiter le réchauffement climatique à 1,5°C est hors de portée.
En 2010-2019, les émissions mondiales moyennes annuelles de gaz à effet de serre étaient à leurs niveaux les plus élevés de l’histoire de l’humanité, selon le GIEC.
Le GIEC a précédemment averti que le monde serait confronté à de multiples aléas climatiques inévitables au cours des deux prochaines décennies avec un réchauffement climatique de 1,5°C (2,7°F). Même un dépassement temporaire de ce niveau de réchauffement entraînera des impacts supplémentaires graves, dont certains seront irréversibles. Les risques pour la société augmenteront, y compris pour les infrastructures et les établissements côtiers de faible altitude.
Basit Mahmood est rédacteur en chef de Left Foot Forward