Le mouvement syndical est prêt à faire tout ce qu’il peut pour travailler avec Keir Starmer et son nouveau gouvernement travailliste afin d’apporter le changement dont les familles de travailleurs ont désespérément besoin.
Quelles semaines extraordinaires cela a été.
Le parti travailliste est désormais de retour au pouvoir avec une majorité quasi record – et les conservateurs ont été éjectés du pouvoir avec une fracassante majorité.
Ce résultat retentissant des élections générales signifie que nous avons désormais une opportunité historique de réparer et de reconstruire la Grande-Bretagne.
Le mouvement syndical est prêt à faire tout ce qu’il peut pour travailler avec Keir Starmer et son nouveau gouvernement travailliste afin d’apporter le changement dont les familles de travailleurs ont désespérément besoin.
Après 14 années de stagnation du niveau de vie, le Royaume-Uni doit tourner la page sur une économie où les droits et les salaires sont faibles. Et cela passe en grande partie par la mise en œuvre intégrale du New Deal pour les travailleurs.
Un nouveau pacte pour les travailleurs
Au cours des semaines et des mois à venir, des voix s'élèveront pour freiner les progrès et rejeter la législation promise. Sans doute en utilisant les mêmes arguments « apocalyptiques » contre le renforcement des droits des travailleurs que contre l'instauration de la réforme.
un salaire minimum national il y a 25 ans.
Ce salaire minimum, pour lequel les syndicats se sont battus, est désormais largement reconnu comme l’une des politiques économiques clés de la dernière génération.
Je suis convaincu que le parti travailliste ne prêtera pas attention à ces nouveaux avertissements. Et les travailleurs les soutiendront sans réserve.
Notre sondage TUC auprès de plus de 3 000 électeurs de 2024 – réalisé par Opinium le lendemain de l'élection – montre un soutien à grande échelle à travers l'éventail politique en faveur du programme phare du Parti travailliste en matière de droits des travailleurs, y compris parmi les électeurs conservateurs et réformistes.
Notre sondage a montré que les trois quarts (77 %) des électeurs sont favorables à une augmentation du salaire minimum national pour devenir un véritable salaire vital. Ce chiffre s'élève à 8 sur 10 (85 %) pour les électeurs travaillistes, libéraux-démocrates (86 %) et verts (85 %), et est également très populaire parmi les électeurs conservateurs de 2024 (71 %) et réformistes (77 %).
Près de 2 électeurs sur 3 (64 %) des élections de 2024 soutiennent le droit à la protection contre le licenciement abusif dès le premier jour – dont 8 électeurs sur 10 (81 %) travaillistes et verts (79 %), un grand nombre d’électeurs libéraux-démocrates (70 %) et une majorité d’électeurs conservateurs (55 %) et réformateurs (57 %).
Et environ 7 électeurs sur 10 (69 %) soutiennent le projet du Parti travailliste visant à rendre les indemnités de maladie légales disponibles dès le premier jour de maladie – un chiffre qui s'élève à environ 8 sur 10 pour les électeurs travaillistes (80 %), libéraux-démocrates (79 %) et verts (79 %) – avec encore une fois un soutien majoritaire clair des électeurs conservateurs (60 %) et réformistes (69 %) de 2024 également.
Les deux tiers (66 %) des électeurs sont favorables à une interdiction de licenciement et de réembauche, avec un large soutien des électeurs travaillistes (78 %), verts (72 %), libéraux-démocrates (69 %), conservateurs (63 %) et réformistes (62 %) de 2024.
Près de 7 électeurs sur 10 (67 %) sont favorables à l’interdiction des contrats zéro heure en proposant à tous les travailleurs un contrat reflétant leurs horaires de travail normaux et une compensation pour les quarts annulés. Cette politique bénéficie du soutien majoritaire des électeurs travaillistes de 2024 (76 %), des électeurs réformistes (72 %), des électeurs verts (71 %), des électeurs libéraux-démocrates (69 %) et des électeurs conservateurs (67 %).
Ces mesures s’inscrivent toutes dans le plan du Parti travailliste visant à rendre le travail plus rémunérateur. Ce plan est essentiel pour nous mettre sur la bonne voie en vue d’améliorer la qualité du travail et d’élever le niveau de vie dans tout le pays.
Nous savons que tout ne sera pas simple avec un gouvernement travailliste, et il est évident que le travail difficile de reconstruction de la Grande-Bretagne ne se fera pas du jour au lendemain.
Mais les projets du Parti travailliste en matière de droits des travailleurs sont extrêmement populaires – et ce sondage devrait donner aux ministres la confiance nécessaire pour les mettre en œuvre.
Les travailleurs ont été gravement abandonnés au cours des 14 dernières années et ils veulent un gouvernement qui soit de leur côté et qui améliorera la qualité du travail dans ce pays.
Il est temps de tourner la page sur notre économie fondée sur de faibles droits et de faibles salaires, qui a permis aux bons employeurs d’être sapés par les mauvais – et de faire en sorte que le pays travaille à nouveau pour les travailleurs.