Les options potentielles de taxation de la richesse – basées sur le modèle espagnol – pourraient permettre de lever des fonds importants pour les deniers publics.
UN nouveau sondage a révélé qu’il existe un large soutien pour garantir que les plus riches de la société paient davantage d’impôts en Grande-Bretagne. L’enquête a été commandée par le Congrès des syndicats (TUC), avant son congrès annuel, qui débute à Liverpool ce week-end.
L’étude a révélé que plus de six personnes sur dix réclament que les riches paient des impôts plus élevés, y compris plus de la moitié (53 %) des électeurs conservateurs en 2019. Trois personnes sur quatre sont également favorables à ce que les plus-values soient imposées au même taux. ou supérieur à l’impôt sur le revenu. Cela comprenait 73 pour cent des électeurs conservateurs de 2019. Selon l’enquête, seuls 4 % de la population pensent que les riches devraient payer moins d’impôts.
Paul Nowak, secrétaire général du TUC, a déclaré qu’il était temps de « mettre fin à l’inégalité grotesque des conservateurs » et qu’il était nécessaire d’engager un débat national sur l’impôt sur la fortune. L’organisation syndicale a ajouté que les conservateurs ont permis aux plus riches de Grande-Bretagne de « faire leur nid » alors que les travailleurs subissent la pire crise salariale depuis deux siècles.
À la suite du sondage, le TUC a décrit la Grande-Bretagne comme ayant un « modèle économique brisé » qui « récompense la richesse, pas le travail ».
Face à « un niveau de vie en chute libre, des services publics à genoux et des inégalités de richesse endémiques qui ravagent tous les coins du pays », l’organisation syndicale estime qu’une fiscalité équitable doit être un élément clé d’un ensemble plus large de politiques visant à « remettre l’économie au travail ». les travailleurs. »
Le sondage révèle également qu’il existe un soutien public de tous les partis en faveur d’impôts exceptionnels sur les bénéfices excédentaires. 75 % de l’opinion publique soutient une taxe exceptionnelle sur les bénéfices excédentaires des banques – dont 76 % des électeurs conservateurs de 2019
4 personnes sur 5 sont favorables à une taxe exceptionnelle sur les bénéfices des sociétés énergétiques, tandis que 7 personnes sur 10 sont favorables à une taxe exceptionnelle sur les bénéfices excédentaires des grands détaillants en ligne, comme Amazon.
La recherche fait suite à une analyse du TUC qui a révélé qu’un modeste impôt sur la fortune imposé aux 140 000 individus les plus riches, soit seulement 0,3 % de la population, pourrait rapporter 10,4 milliards de livres sterling aux deniers publics.
Un modèle similaire consistant à taxer le petit nombre de personnes possédant un patrimoine supérieur à 3 millions de livres sterling, 5 millions de livres sterling et 10 millions de livres sterling, hors pensions, existe en Espagne.
Connu sous le nom d’« impôt de solidarité sur les grandes fortunes », le gouvernement espagnol impose les individus très riches dans le but de générer davantage de revenus auprès des contribuables ayant une plus grande capacité économique pour aider le gouvernement à faire face à la crise énergétique et inflationniste.
L’impôt de solidarité s’applique pour 2022 et 2023 et uniquement aux résidents fiscaux espagnols dont la richesse nette mondiale est supérieure à 3 millions d’euros et aux résidents non fiscaux dont l’actif net espagnol est supérieur à 3 millions d’euros.
Le modèle espagnol doit être réexaminé l’année prochaine afin de décider de son application dans les années à venir.
Gabrielle Pickard-Whitehead est rédactrice en chef de Left Foot Forward