L’ancien président Donald Trump devra bientôt faire face à un autre procès devant le tribunal de district des États-Unis dans le district sud de New York.
Selon Reuters, E. Jean Carroll – un ex-Elle journaliste qui a accusé Trump de l’avoir violée dans un grand magasin de Mahattan dans les années 1990 – « prévoit de poursuivre Trump pour coups et blessures et infliction intentionnelle de détresse émotionnelle en vertu de la loi sur les survivants adultes de l’État de New York ».
La loi, a expliqué Reuters, a été « récemment signée par la gouverneure Kathy Hochul » et « donne aux accusateurs adultes une fenêtre d’un an pour porter plainte au civil pour inconduite sexuelle présumée, quelle que soit la date à laquelle elle s’est produite ».
L’avocate de Carroll, Roberta Kaplan, a écrit dans une lettre au juge du tribunal de district Lewis Kaplan qui a été rendue publique mardi que « dès que cette loi nous autorisera à le faire le 24 novembre 2022, nous déposerons l’affaire dans ce district et, au besoin par les règles locales, marquez-le comme lié à la présente action. » Trump, ont-ils souligné, « a à peine participé au processus de découverte » et « reste peu disposé à produire des documents en découverte ».
Le dossier de Carroll s’ajoute à une affaire de diffamation distincte contre son agresseur présumé.
L’avocate de Trump, Alina Habba, a quant à elle fait valoir dans une réponse du 11 août que Trump « s’opposait » catégoriquement « à la combinaison des deux affaires qui se produirait après que les deux parties auraient fini de rassembler des preuves pour le procès, et qu’il était » extraordinairement préjudiciable « d’ajouter les nouvelles revendications, » a rapporté Reuters. « Permettre au demandeur de modifier radicalement la portée et l’objet de cette affaire à ce moment-là porterait gravement atteinte aux droits du défendeur. La demande du demandeur doit être ignorée dans son intégralité. »
Habba fait également partie de l’équipe de défense de Trump dans l’enquête en cours du ministère de la Justice sur le trésor de documents classifiés que le Federal Bureau of Investigation a saisis lors de l’exécution de son mandat de perquisition au club Mar-a-Lago de Trump à Palm Beach, en Floride, le mois dernier. Ironiquement, le DOJ avait défendu Trump alors qu’il était encore en fonction sous le procureur général de l’époque, Bill Barr.