CNN a obtenu un enregistrement audio d’une conversation de juillet 2021 dans laquelle l’ancien président Donald Trump et ses alliés discutent de documents gouvernementaux classifiés qu’il avait en sa possession. Au cours de la conversation, Trump a plaisanté sur le scandale des e-mails d’Hillary Clinton de 2016.
On entend un allié de Trump dire : « Hillary l’imprimerait tout le temps, vous savez. Ses e-mails privés » – auxquels Trump a répondu : « Non, elle l’enverrait à Anthony Weiner.
Le lundi 26 juin, Abby D. Phillip de CNN a discuté de l’enregistrement avec James Schultz, ancien avocat de l’administration Trump – qui a souligné que le « whataboutisme » n’aidera pas Trump dans les poursuites fédérales en 37 chefs d’accusation de l’avocat spécial Jack Smith.
Smith allègue que Trump a mis en danger la sécurité nationale des États-Unis en stockant illégalement des documents gouvernementaux hautement classifiés à Mar-a-Lago. L’acte d’accusation comprend des accusations d’obstruction à la justice et 31 des chefs d’accusation allèguent des violations de la loi sur l’espionnage de 1917.
Phillip a noté que dans l’enregistrement, Trump et ses alliés sont entendus « faire des blagues sur les e-mails d’Hillary Clinton ». Et Schultz a dit à Phillip : « Alors, je pense que ça le blesse vraiment, et voici pourquoi. Je veux dire, écoutez, il y a tout ce truc que les gens font partout dans les nouvelles en ce moment. Tous ceux qui ont interviewé parlent de : Qu’en est-il d’Hillary Clinton ? «
Schultz a continué« Eh bien, le problème est que vous ne parlez pas de ce qui se passe lorsque vous vous présentez devant un jury. Lorsque vous vous présentez devant un jury, ils vont avoir des instructions spécifiques quant aux éléments de l’affaire et si ces éléments sont remplis par les faits. Et le fait qu’ils sont en quelque sorte très désinvoltes – ou laisser-faire, si vous voulez – à propos de toute cette question lorsque vous avez des informations sur la défense nationale ou des informations présumées sur la défense nationale juste devant l’ancien président et d’autres personnes dans la salle qui n’a pas le droit de consulter ces informations, cela devient très gênant pour quelqu’un. Et l’accusation va certainement s’en saisir lorsqu’elle parlera de la gravité de la question devant ce jury.