Bâtissons l’avenir que nous voulons voir, pas le détruisons.
Les architectes de la décroissance sont les apôtres du déclin, promouvant un programme de pénurie qui menace de faire dérailler l’avenir de la Grande-Bretagne. Leur vision – soutenue par des personnalités comme Phineas Harper et présentée lors d’événements comme la Triennale d’architecture d’Oslo – rejette la croissance comme l’ennemi de la planète. Avec des partisans comme Phineas Harper, les partisans de l'idéologie corbyniste de la « Terre pour le plus grand nombre » continuent de faire avancer leur programme. Mais cette idéologie n’est pas seulement illusoire ; c'est dangereux. Cela s’oppose directement au plan de Rachel Reeves visant à relancer la croissance économique et aux missions de Keir Starmer visant à reconstruire la Grande-Bretagne avec équité et ambition.
Soyons clairs : la décroissance est une recette pour la stagnation. Il idéalise le déclin des économies et les restrictions des villes, condamnant les travailleurs à un avenir de loyers toujours plus élevés, de salaires stagnants et d’infrastructures en ruine. Les travaillistes savent que les problèmes de la Grande-Bretagne – la montée des inégalités, la crise du logement et l’urgence climatique – exigent une action audacieuse, et non la politique défaitiste de la pseudo « abondance partagée ». Les architectes de la décroissance voudraient que nous abandonnions la croissance, privant ainsi des millions de personnes des villes, des logements et des opportunités.
Le programme de Rachel Reeves visant à faire croître l’économie britannique est à l’opposé de la vision défaitiste de la décroissance. Le plan travailliste reconnaît que la croissance économique n'est pas seulement compatible avec la lutte contre la crise climatique : c'est le seul moyen de financer la révolution de l'énergie verte, de rénover les maisons et de reconstruire les infrastructures dont nous avons besoin pour un avenir durable. Les architectes de la décroissance, en revanche, ne proposent aucune solution. Ils exigent une austérité déguisée en environnementalisme, échangeant le progrès contre la rareté. La crise du logement en Grande-Bretagne en est un parfait exemple. Des lois restrictives en matière d'urbanisme, acclamées par les partisans de la décroissance, ont étouffé la construction et fait du logement un privilège pour les riches. La promesse du parti travailliste de construire 1,5 million de nouveaux logements est un rejet direct de ce programme de pénurie. Pour lutter contre les inégalités et construire des villes prospères, nous devons dire oui à la croissance, à la densification et au développement urbain durable.
Le programme de décroissance est une impasse politique déguisée en salut environnemental. Ses architectes sont les ennemis du progrès. Les travaillistes doivent rejeter leur dogme défaitiste et les promoteurs d’une politique de pauvreté qu’est la décroissance. Nous devrions plutôt adopter la vision audacieuse de reconstruire la Grande-Bretagne plus forte, plus verte et plus juste. Bâtissons l’avenir que nous voulons voir, pas le détruisons.