Il est allégué qu’au départ, jusqu’à 30 noms devaient figurer dans le rapport, mais à la fin, le rapport n’en comprenait que 15.
De hauts fonctionnaires ont été accusés d’avoir fait pression sur Sue Gray pour qu’elle retire des noms de son rapport sur le partygate, dans le but d’édulcorer ses conclusions.
Le Sunday Times a rapporté qu’avant la publication, Gray avait fait l’objet de pressions de la part de hauts fonctionnaires, dont Samantha Jones, la secrétaire permanente du numéro 10, le secrétaire du cabinet Simon Case et le secrétaire permanent du Cabinet Office Alex Chisholm pour apporter des modifications à son rapport sur Mardi soir.
Selon le journal, une ultime tentative a été faite pour que Gray « omette les noms du rapport, mais elle leur a clairement fait comprendre que la seule façon d’y parvenir était de lui donner une instruction ».
Il est allégué qu’au départ, jusqu’à 30 noms devaient figurer dans le rapport, mais à la fin, le rapport n’en comprenait que 15.
Les allégations sont venues au milieu d’accusations de “ dissimulation » après qu’il est également apparu que le rapport Gray sur les fêtes de verrouillage à Downing Street et Whitehall n’a pas enquêté sur l’événement potentiellement le plus dommageable de tout le scandale.
Gray avait confirmé dans son rapport qu’elle avait décidé de ne pas enquêter sur les allégations d’une fête à l’intérieur de l’appartement privé du Premier ministre à Downing Street le 13 novembre 2020, sur lesquelles elle avait commencé à enquêter mais avait ensuite arrêté à cause de la propre enquête de la Met Police. Cependant, elle a ensuite conclu qu’elle ne poursuivrait pas l’enquête.
Cette révélation a conduit à des accusations selon lesquelles le rapport était une dissimulation, notamment de la part d’un député conservateur ainsi que de l’ancien assistant en chef du Premier ministre, Dominic Cummings.
Le numéro 10 a nié que des détails du rapport aient été modifiés.
Ils ont dit: « Il est faux que quiconque du côté politique ait vu quoi que ce soit à l’avance ou ait cherché à l’influencer. »
Basit Mahmood est rédacteur en chef de Left Foot Forward