Farage s’adressera à la même conférence à laquelle Orban a parlé et sur le même thème de « sauver l’Occident ».
L’ancien dirigeant de l’UKIP, Nigel Farage, doit prendre la parole demain lors d’une conférence des conservateurs américains, où le dirigeant hongrois pro-Poutine, Viktor Orban, a également pris la parole.
L’autocratique Orban a déjà fait la une des journaux pour son discours d’ouverture, déclarant à la conférence que les nationalistes chrétiens d’Europe et des États-Unis devaient « unir nos forces ».
Orban a également été condamné le mois dernier après s’être insurgé contre le fait que l’Europe devienne une société « métisse », commente l’un de ses plus proches collaborateurs comparé aux nazis avant de démissionner en signe de protestation.
Orban a affirmé lors de son discours que la civilisation occidentale était assiégée par les progressistes et a appelé à une riposte alors qu’il pestait contre l’immigration illégale, le mariage homosexuel et les «médias de gauche».
Il a déjà fait référence à la théorie du complot du «grand remplacement» qui prétend qu’il existe un complot de l’élite libérale pour remplacer les populations blanches d’Europe et des États-Unis par l’immigration et la croissance démographique par des personnes non blanches. Au cours de son mandat à la tête de la Hongrie, Orban a également attaqué et sapé les institutions démocratiques et attaqué les droits des communautés LGBT et minoritaires.
Maintenant, Farage s’adressera à la même conférence à laquelle Orban a parlé et sur le même thème de « sauver l’Occident ».
Le fait que Farage soit un conférencier lors de l’événement est une preuve supplémentaire de son aisance avec la compagnie d’Orban, ainsi que du mépris dans lequel il porte lui aussi les sociétés libres, ouvertes et démocratiques.
Farage a déjà célébré la victoire électorale du pro-Poutine Orban. Rappelons que la Commission européenne a également lancé une procédure disciplinaire en vertu de l’État de droit contre la Hongrie pour le recul démocratique du pays.
Basit Mahmood est rédacteur en chef de Left Foot Forward