Lorsqu’un électeur m’a contacté au sujet de son eVisa, qui est un enregistrement en ligne de son statut d’immigration, cela a servi d’avertissement sur le risque potentiel d’une répétition du scandale Windrush.
Lorsqu’un électeur m’a contacté au sujet de son eVisa, qui est un enregistrement en ligne de son statut d’immigration, cela a servi d’avertissement sur le risque potentiel d’une répétition du scandale Windrush. Cela m'a amené à craindre que les personnes bénéficiant d'un permis de séjour indéfini au Royaume-Uni se voient refuser l'entrée après le 1St de janvier 2025.
Le ministère de l'Intérieur du précédent gouvernement conservateur a proposé de modifier la manière dont les migrants non européens prouvent leurs droits de séjour, en abandonnant les permis de séjour biométriques (BRP) ; une carte physique aux « visas électroniques » numériques à la fin de cette année.
Le système devait entrer en vigueur le 31St Décembre de cette année. Et potentiellement, les gens se verraient refuser l’entrée au Royaume-Uni.
Cela a rappelé de douloureux souvenirs du scandale Windrush, qui est encore loin d’être résolu. De nombreux membres de la génération Windrush ont traversé des moments traumatisants ; s'ils ont été expulsés à tort, ont perdu leur emploi, leur maison, leur accès aux soins de santé et bien plus encore.
Je continue de faire campagne pour que justice soit rendue à ceux qui ont souffert du scandale Windrush. Les personnes touchées doivent pouvoir demander réparation et recevoir le soutien dont elles ont besoin. Malheureusement, de nombreuses personnes attendent encore justice à ce jour. C'est pourquoi je ne pouvais pas rester les bras croisés et ne rien faire Visas électroniques.
J'ai contacté la ministre responsable Seema Malhotra, ministre de la Migration et de la Citoyenneté, pour répondre à plusieurs préoccupations concernant le système proposé. J'ai souligné ses défauts importants, notamment le risque de se voir refuser l'entrée. Sans documents physiques pour vérifier le statut d'immigration, ce qui est une exigence pour de nombreux employeurs et banques ; le système affichait fréquemment un message d'erreur indiquant que l'état ne pouvait pas être visualisé. Cela indiquait clairement que le système n’était pas adapté à la mise en œuvre.
Je suis heureux, après avoir écouté mes préoccupations et celles des autres, que le gouvernement travailliste ait accepté de retarder cette politique héritée des conservateurs, afin de résoudre tous les problèmes. Il s’agit d’une mesure importante, car elle permet au gouvernement de remédier au problème et d’éviter des conséquences dévastatrices. Cela met en évidence la différence qu’un gouvernement travailliste compatissant peut faire, en particulier lorsqu’il traite les gens comme des êtres humains et non comme un numéro.
Je tiens à féliciter le gouvernement d'avoir travaillé en collaboration et d'avoir écouté les questions soulevées, non seulement par moi-même, mais aussi par mes collègues et divers intervenants externes.
Depuis que nous sommes au gouvernement, nous avons apporté plusieurs changements positifs tels que le projet de loi sur les droits des locataires, le projet de loi sur les droits en matière d'emploi et l'abandon du projet rwandais. En étant travaillistes au gouvernement, nous pouvons apporter des changements positifs pour protéger les gens contre tout danger et garantir l’égalité et l’équité pour tous.