« Les questions transgenres ont été largement débattues par les politiciens, les médias et les réseaux sociaux au cours de l’année dernière, ce qui pourrait avoir conduit à une augmentation de ces infractions, ou à une plus grande sensibilisation de la police à l’identification et à l’enregistrement de ces crimes. »
Les personnes LGBTQ+ se sentent de plus en plus en danger en Grande-Bretagne, selon une étude récente. Une enquête menée par la marque de sous-vêtements trans-inclusive Zoah a montré que 72 % des personnes transgenres et non binaires interrogées ne se sentent pas en sécurité au Royaume-Uni en raison de leur identité de genre.
L'enquête, qui comprenait 400 hommes transgenres, femmes transgenres et personnes non binaires, a révélé que les jeunes et les étudiants étaient particulièrement vulnérables, moins de la moitié se sentant en sécurité à l'école ou à l'université par rapport à leurs pairs cisgenres.
« Les questions transgenres ont été largement débattues par les politiciens, les médias et les réseaux sociaux au cours de l’année dernière, ce qui pourrait avoir conduit à une augmentation de ces infractions, ou à une plus grande sensibilisation de la police à l’identification et à l’enregistrement de ces crimes. »
Le groupe de défense LGBTQ+ Stonewall a critiqué les dirigeants politiques pour leur réponse inadéquate aux crimes haineux, arguant que nombre d’entre eux ont perpétué un langage préjudiciable qui déshumanise les personnes LGBTQ+.
Une lettre ouverte signée par des centaines d’experts en octobre exprimait un « profond manque de confiance » dans la Cass Review, lui reprochant de ne pas avoir pris en compte les points de vue des personnes trans. La lettre indiquait qu'un examen gouvernemental digne de confiance devrait impliquer les membres de la communauté affectée et ceux possédant une vaste expérience dans le domaine, plutôt que de rejeter leurs idées comme étant biaisées.
Une lettre ouverte signée par des centaines d’experts en octobre exprimait un « profond manque de confiance » dans l’examen, qui, selon elle, n’avait pas pris en compte les personnes trans.
Les inquiétudes ont été renforcées par le secrétaire à la Santé, Wes Streeting, dont le bilan en matière de droits des trans comprend des déclarations controversées, comme sa conviction que les femmes trans ne sont pas des femmes. Il a été accusé de s'adresser à des groupes anti-trans et a étendu à plusieurs reprises l'interdiction des bloqueurs de puberté en Angleterre et au Pays de Galles, avec l'intention de rendre cette interdiction permanente.