« Les impacts négatifs de l’accord de commerce et de coopération se sont intensifiés au fil du temps, l’année 2023 affichant des baisses commerciales plus prononcées que les années précédentes. »
L’étude, publiée le 16 septembre, indique que l’accord de commerce et de coopération (TCA) signé par Westminster et Bruxelles a des « effets étouffants profonds et persistants » sur l’économie. L’étude montre qu’entre 2021 et 2023, de nombreux petits producteurs britanniques ont abandonné l’exportation de petites quantités vers l’Europe après la mise en place de nouvelles règles et réglementations après le départ du Royaume-Uni de l’UE. Parmi les industries les plus touchées figurent les fabricants de vêtements, les agriculteurs et les fabricants de papier et de bois.
Durant cette période, les exportations britanniques vers l’UE ont diminué de 27 % et les importations de biens ont chuté de 32 %, par rapport à ce qui aurait été le cas selon les économistes sans le Brexit. La plus forte baisse de la valeur des exportations a été enregistrée pour les fruits et les noix, qui ont chuté de 73,5 %.
Les échanges avec les pays plus petits de l’UE qui sont plus éloignés sont ceux qui ont été les plus touchés, les nations plus proches et plus grandes étant les moins touchées.
Malgré ces avertissements, Keir Starmer a exclu tout changement considérable, comme le retour au marché unique et à l'union douanière de l'UE, mais s'est engagé à réduire les formalités administratives post-Brexit et à « réinitialiser » les relations avec les partenaires européens du Royaume-Uni, qui ont été laissées en lambeaux par le précédent gouvernement conservateur.