L’ancien vice-président Mike Pence n’a pas encore été assigné à comparaître, mais le ministère de la Justice a contacté ses représentants pour leur demander de leur parler de son expérience du 6 janvier, a rapporté le New York Times.
Pence a publié un livre qui a donné peu d’informations sur ce qu’il a observé, à part l’admission que les avocats de Donald Trump ont clairement indiqué que ce qu’il faisait ne serait pas confirmé par la Cour suprême. Il a ensuite blâmé les « mauvais conseils des avocats » pour le comportement de Trump.
« Le 4 janvier, le chef de cabinet du président, Mark Meadows, m’a convoqué au bureau ovale pour une réunion avec une longue liste de participants, dont le juriste John Eastman », se souvient Pence. « J’ai écouté respectueusement M. Eastman faire valoir que je devais modifier la procédure, qui exige que les votes électoraux soient ouverts et comptés par ordre alphabétique, en sauvant les cinq États contestés jusqu’à la fin. M. Eastman a affirmé que j’avais le pouvoir de rendre le votes aux États jusqu’à ce que chaque législature certifie laquelle des listes d’électeurs en compétition pour l’État était correcte. J’avais déjà confirmé qu’il n’y avait pas d’électeurs en compétition.
Cela s’est produit avant la nomination de l’avocat spécial Jack Smith sous la direction de Thomas Windom, l’un des enquêteurs principaux, a déclaré le Times.
« Les discussions sur l’interrogatoire de M. Pence n’en seraient qu’à leurs débuts. M. Pence n’a pas été cité à comparaître et le processus pourrait prendre des mois, car M. Trump peut chercher à bloquer ou à ralentir son témoignage en essayant d’invoquer privilège de l’exécutif », indique le rapport.
D’autres rapports citent Trump qualifiant Pence de « p * ssy » et une foule d’autres choses. En même temps, Pence ne défendait pas innocemment la démocratie par principe. Il cherchait également un moyen d’y parvenir, allant même jusqu’à appeler Dan Quayle pour lui demander conseil sur son rôle le 6 janvier.