Dans une déclaration publiée tard dans la soirée sur son compte Truth Social, l’ancien président Donald Trump a réitéré son appel à « l’immunité présidentielle complète et totale », alors que le deuxième plus haut tribunal du pays est sur le point de rendre une décision sur la question d’un jour à l’autre.
« UN PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS DOIT BÉNÉFICIER DE L’IMMUNITÉ TOTALE, SANS LAQUELLE IL SERAIT IMPOSSIBLE POUR LUI DE FONCTIONNER CORRECTEMENT. TOUTE ERREUR, MÊME SI BIEN INTENTION, SERAIT RÉPONDÉE À UNE ACCUSATION PRESQUE CERTAINE PAR LA PARTIE OPPOSANTE À LA FIN DU MANDAT », Trump a écrit à 1 h 59 tôt jeudi matin. « MÊME LES ÉVÉNEMENTS QUI ‘TRAVERSENT LA LIGNE’ DOIVENT TOMBER SOUS IMMUNITÉ TOTALE, SANS QUE CE SERA DES ANNÉES DE TRAUMATISME À ESSAYER DE DÉTERMINER LE BIEN DU MAUVAIS. »
« TOUS LES PRÉSIDENTS DOIVENT BÉNÉFICIER DE L’IMMUNITÉ PRÉSIDENTIELLE COMPLÈTE ET TOTALE, SANS QUE L’AUTORITÉ ET LE VOLONTÉ DE DÉCISION D’UN PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS SERONT DÉPILÉS ET PARTI POUR TOUJOURS », a-t-il ajouté. « J’espère que ce sera une décision facile. Que Dieu bénisse la Cour suprême! »
SONDAGE: Trump devrait-il être autorisé à reprendre ses fonctions ?
Plus tôt ce mois-ci, les avocats de Trump ont fait valoir devant un tribunal de la Cour d’appel du circuit de Washington qu’en tant que président, leur client devrait être libre d’agir en toute impunité. Les observateurs ont noté que les juges Michelle Childs, Karen Henderson et Florence Y. Pan semblaient sceptiques quant à cet argument et à toutes ses implications.
Dans l’audio des débats, on peut entendre l’un des juges demander à l’avocat de Trump, John Sauer, si l’immunité était garantie même dans le cas où un président ordonnait l’assassinat d’un opposant politique. Il a répondu que oui, à condition que le président ne soit pas destitué par la Chambre des représentants et condamné lors d’un procès au Sénat américain.
Si le panel rejette l’argument de l’immunité de Trump, il peut toujours faire appel de cette décision devant l’ensemble du circuit DC dans le cadre d’une procédure judiciaire. en banc motion, bien que le Circuit puisse refuser de l’entendre, ce qui signifie que la décision du panel serait maintenue. Le panel a également la possibilité de réduire considérablement le délai dont dispose Trump pour faire appel de sa décision, à cinq jours seulement, selon l’ancien procureur fédéral Andrew Weissmann.
La juge de district américaine Tanya Chutkan, qui supervise le procès d’ingérence électorale de Trump à Washington, a temporairement suspendu la procédure pendant que le circuit de Washington – et potentiellement la Cour suprême – examine la question de l’immunité présidentielle absolue. Ce procès devrait toujours se dérouler à la date initialement fixée du 4 mars, juste un jour avant qu’une douzaine d’États et territoires organisent leurs élections présidentielles (également connues sous le nom de « super mardi »).