Le représentant Thomas Massie du Kentucky fait partie des nombreux républicains qui ont attaqué l’administration Biden et le ministère américain de la Justice (DOJ) en réponse à l’inculpation pénale fédérale de 37 chefs d’accusation à laquelle l’ancien président Donald Trump est confronté. Massie affirme que l’acte d’accusation est politiquement motivé, mais les détracteurs de Trump – y compris l’avocat spécial Jack Smith – ont soutenu que l’acte d’accusation concernait la sécurité nationale, pas la politique.
Trump est accusé d’avoir mal géré les documents gouvernementaux qu’il stockait dans son complexe de Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride, et 31 des 37 chefs d’accusation concernent des violations présumées de la loi sur l’espionnage. L’ancien président a insisté sur le fait que tous les documents de Mar-a-Lago ont été « déclassifiés », mais Smith n’est pas d’accord et allègue que Trump a mis en danger la sécurité nationale en transférant des documents contenant des informations classifiées et top secrètes à Mar-a-Lago – des documents qui, selon Smith, aurait dû rester à Washington, DC lorsque Trump a quitté la Maison Blanche le 20 janvier 2021.
Le lundi 12 juin, Massie a affirmé que la Constitution américaine permet aux membres du Congrès de lire « à haute voix » n’importe lequel des documents en question.
Le Le républicain du Tea Party a tweeté« Pour ce que ça vaut, en vertu de la Constitution, aucun membre du Congrès ne peut être poursuivi pour avoir lu à haute voix sur le sol l’un des documents dont Trump aurait prétendument des copies. »
En réponse à ce tweet, L’activiste démocrate Kim Harris posté, « Allez-y, essayez-le, M. Massie. @TheJusticeDept @DOJPH @FBI. » Et Susan Vermazenun ancien éditeur photo du New York Magazine et de Rolling Stone, a tweeté : « Alors tu es aussi salarié du KGB/Mafiya ? Les Saoudiens t’envoient de l’argent ? »