Une solution à deux États, basée sur les frontières de 1967, est le seul moyen de garantir la dignité et la paix durable que méritent les Palestiniens et les Israéliens.
Un peu plus de six mois après les brutales attaques du 7 octobre, les tensions au Moyen-Orient semblent s'accentuer. chargé. À la lumière de la récente attaque de missiles iraniens contre Israël, le moment est plus que jamais venu pour la communauté internationale de s’unir pour garantir une paix durable et empêcher une escalade régionale.
L’incapacité à parvenir à un cessez-le-feu rapide et durable entre Israël et le Hamas afin d’assurer la libération des otages et d’acheminer l’aide dont Gaza a désespérément besoin a mis des milliers de personnes en danger, avec des menaces d’insécurité alimentaire et un bilan croissant de plus de 34 000 personnes. selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas à Gaza. Ces chiffres dévastateurs ne concernent pas seulement les civils israéliens et palestiniens, mais également les travailleurs humanitaires internationaux et les journalistes. La douleur atroce résultant de ce conflit s’étend partout ; il est clair que la polarisation n’apportera pas la paix.
La polarisation a été un thème dominant tout au long de ce conflit. Critiquer les actions d’une partie dans la guerre entre Israël et le Hamas a souvent été interprété à tort comme un soutien sans équivoque à l’autre, contribuant ainsi à creuser le fossé. Je suis sûr que je ne suis pas le seul député à qui on a demandé de prendre parti ces derniers mois. Cependant, cette approche ne reconnaît pas les nuances d’un conflit vieux de 76 ans, ni la place laissée à l’humanité et au chagrin des deux côtés.
Cela nie la possibilité, par exemple, de pouvoir condamner les actions déplorables du Hamas le 7 octobre, tout en affirmant qu'une effroyable catastrophe humanitaire est en cours à Gaza. Il est possible, et même nécessaire, d’exiger justice pour tous ceux qui ont été assassinés par les terroristes du Hamas en exhortant le ministre des Affaires étrangères à faire pression sur la Cour pénale internationale afin qu’elle émette des mandats d’arrêt internationaux contre les dirigeants du Hamas, comme nous l’avons fait, les libéraux-démocrates. Il est également possible, et urgent, d’appeler simultanément le Royaume-Uni à suspendre les armes destinées à Israël si celles-ci sont utilisées pour violer le droit humanitaire international. Ces positions ne s’excluent pas mutuellement.
Néanmoins, il semble que cette dernière solution soit trop demander au gouvernement britannique. Ils n’ont pas tenu compte des appels de plus de 130 parlementaires, dont moi-même et d’autres collègues libéraux-démocrates, à mettre fin aux ventes d’armes à Israël, suite à la mort de sept travailleurs humanitaires, dont les citoyens britanniques John Chapman, James Kirby et James Henderson. Le Royaume-Uni a la responsabilité de minimiser le risque que les armes que nous vendons soient utilisées en violation du droit humanitaire international. Il est crucial que le gouvernement publie des avis juridiques indiquant si les ventes d’armes britanniques à Israël sont conformes à la loi.
Ces derniers mois, une phrase du journaliste Jonathan Freedland est restée à mon esprit : ce conflit « n’est pas un match de football », il n’y a pas de parti à prendre. Il s’agit plutôt de « deux peuples profondément blessés, hurlant de chagrin, destinés à partager le même petit bout de terre ». Aux appels répétés qui me poussent à « choisir un camp », je réponds que le côté dans lequel je continue d’être est celui de la paix.
Je suis fier que mon parti s’engage à garantir une paix durable tant pour les Israéliens que pour les Palestiniens. Depuis des mois, nous réclamons un cessez-le-feu bilatéral immédiat. Si cet objectif n’est pas atteint et maintenu avec succès, il est peu probable que les hostilités croissantes auxquelles nous avons assisté ces derniers jours prennent fin. Les attaques de missiles et de drones iraniens contre Israël le 13 avril ont intensifié les craintes d'une escalade au Moyen-Orient. Il est totalement inacceptable que le régime iranien tente d’exploiter le conflit et la catastrophe humanitaire en cours à son propre avantage.
Cependant, la collaboration de la communauté internationale jusqu'à présent pour stabiliser la situation et prévenir la menace d'escalade donne un certain optimisme quant au potentiel d'instauration de la paix dans la région. Même si ce n'est pas une mince affaire, il est impératif que nous travaillions ensemble, en privilégiant l'unité plutôt que la division, pour atteindre cet objectif afin d'acheminer l'aide à Gaza, d'assurer la libération des otages et d'entamer des discussions pour parvenir à une solution à deux États. .
Une solution à deux États, basée sur les frontières de 1967, est le seul moyen de garantir la dignité et la paix durable que méritent tant les Palestiniens que les Israéliens. Il doit y avoir deux États pour deux peuples. Rien de moins les condamnerait tous les deux à revivre encore et encore ce cauchemar.
Il faudra la force et la détermination de l’ensemble de la communauté internationale pour trouver un moyen de mettre fin à ce conflit. Il est tout à fait clair que la polarisation n’apportera pas la paix que nous désirons. Nous devons plutôt concentrer nos efforts sur la garantie d’un avenir permettant aux Israéliens et aux Palestiniens de vivre harmonieusement, dans la dignité et la sécurité.
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