Le Federal Bureau of Investigation (FBI) est sous le feu des critiques pour avoir mal géré une surveillance majeure contre les victimes d’actes criminels, les émeutiers du 6 janvier, les manifestants de Black Lives Matter et des milliers de « donateurs à un candidat au Congrès ». Le Washington Post rapports.
Par La poste« un document judiciaire nouvellement non scellé » révèle que l’agence a mal géré la « base de données nommée d’après la loi qui l’a créée, Article 702 de la loi sur la surveillance du renseignement étranger (FISA) », plus de 200 000 fois.
Bien que la publication rapporte que le problème a depuis été « résolu », l’agence reste sous le contrôle des législateurs.
En outre, les « échecs du FBI à utiliser » la « base de données correctement lors de la collecte d’informations sur les citoyens américains et d’autres peuvent rendre plus difficile pour l’agence de mobiliser le soutien du Congrès pour renouveler la loi, qui est doit expirer à la fin de cette année. »
Le juge Rudolph Contreras a écrit dans son avis que la Cour de surveillance du renseignement étranger « est encouragée par les modifications apportées aux procédures d’interrogation du FBI. Néanmoins, les problèmes de conformité avec l’interrogation des informations de la section 702 se sont avérés persistants et répandus. S’ils ne sont pas ces mesures récentes, il peut devenir nécessaire d’envisager d’autres réponses, telles que la limitation substantielle du nombre d’employés du FBI ayant accès à des informations non minimisées au titre de la section 702. »
Malgré le problème « résolu », le tribunal « a fait pression sur le FBI, écrivant dans l’avis d’avril 2022 qui a été descellé vendredi que si l’agence ne fonctionne pas mieux, le tribunal réprimera et ordonnera ses propres changements aux pratiques de surveillance du FBI. »
De hauts responsables de l’application des lois ont déclaré vendredi au Post que « les problèmes évoqués dans le rapport ne représentent pas les pratiques actuelles du FBI » et ont réitéré qu’ils avaient depuis « été corrigés ».
Un responsable a ajouté: « Nous n’essayons pas de nous cacher de ce genre de choses, mais ce type de non-conformité est inacceptable. »
Le rapport complet du Washington Post est disponible sur ce lien (abonnement requis).