Au fil des ans, les libéraux et les progressistes ont souvent été déçus lorsque le vote des jeunes ne s’est pas matérialisé au degré qu’ils espéraient. En 1972, les stratèges démocrates espéraient que la participation des jeunes donnerait à leur candidat à la présidentielle, George McGovern, une énorme victoire ; au lieu de cela, Richard Nixon a été réélu par un glissement de terrain.
Mais lorsque le vote des jeunes se matérialise vraiment, cela peut être un coup de pouce important pour les démocrates. Stephen Shepard de Politico, dans un rapport publié le 18 mai, examine le rôle que la participation de la génération Y et de la génération Z a joué aux élections de 2018, 2020 et 2022 – et constate que cela leur a certainement été utile.
S’appuyant sur les données de la société de recherche démocrate Catalist, Shepard rapporte qu’en 2022, « les jeunes électeurs… ont dépassé les taux de participation de 2018 dans les États où les courses les plus compétitives pour le gouverneur ou le Sénat – et ils ont massivement favorisé les candidats démocrates, même si l’environnement politique global basculé vers la droite. »
« Le rapport Catalist constate que les démocrates ont accru leur soutien parmi les électrices en 2020 », observe Shepard. « L’avortement est cité comme un facteur clé dans ce changement…. (Les données catalistes) suggèrent principalement que des élections serrées et à forte participation continuent d’être la norme depuis l’élection de Donald Trump en 2016. Les deux parties sont très actives pour participer à la fois aux élections présidentielles et Cela signifie que nous pourrions nous diriger vers une autre année de participation électorale record ou quasi record en 2024, même si les deux candidats finissent par être impopulaires.
Shepard note cinq « résumés » clés des données catalistes pour 2022 : (1) « Les démocrates ont remporté les courses les plus compétitives grâce à la participation », (2) « Malgré l’histoire, les jeunes électeurs se sont présentés », (3) « Les électrices ont propulsé les démocrates dans courses contestées », (4) « Les démocrates ont en fait fait des percées limitées auprès des électeurs non universitaires » et (5) les démocrates font face à « un signe d’avertissement avec les électeurs noirs », dont la loyauté montre « des signes d’effilochage ».