Le Master Traduction est un diplôme proposé par l’université, il a comme ambition de former des personnes des filières LEA ou justifiant d’une formation équivalente avec deux langues étrangères aux différents métiers de la traduction, traducteur, réviseur, post éditeur, rédacteur, chef de projet ou encore interprète de liaison avec la possibilité de combiner trois langues. Dans le cas le plus courant, l’allemand, l’anglais, l’italien et l’espagnol. Quel est le processus de ce master ? Et quelles sont les ouvertures qu’il ouvre au monde professionnel ?
Le Master Traduction, les langues en avant
Vous êtes un étudiant en faculté de traduction et d’interprétariat et voilà que vous arrivez au stade final qui est le master, après avoir fait vos preuves en langues, l’heure de vérité arrive, à savoir que le premier semestre du master comporte un tronc commun à tous les masters LEA, axés sur l’approfondissement des deux langues étrangères, notamment dans le domaine choisi au préalable : commercial, juridique ou bien même de santé. Ce tronc commun est complété par des enseignements professionnalisants qui permettent d’acquérir un socle de connaissances théoriques et pratiques en lien avec la traduction et de perfectionner son français, car les qualités rédactionnelles du traducteur dans sa langue maternelle sont mises en avant. Il est important de le souligner, car ces capacités demeurent le principal atout sur le marché. Et pour finir les étapes du cursus, il faut dire que le deuxième et le troisième semestre sont dédiés à la traduction elle-même et à la découverte des outils informatiques, aujourd’hui, incontournables pour traduire.
Les objectifs de la formation du Master Traduction
Il est bien connu que le Master Traduction propose une formation à ceux qui ont la langue bien pendue en langues vivantes, ceux qui veulent être les professionnels de la traduction pour proposer les meilleures prestations possibles. Un bon management de l’université est primordial pour que la formation soit à la hauteur, s’appuyant sur les compétences et une politique bien étudiée pour faire émerger les frais émoulus en termes de traduction. Pour ce faire, les objectifs de formation sont en règle générale :
- L’approfondissement des compétences linguistiques des étudiants.
- L’acquisition du savoir-faire et le savoir être professionnel.
- L’intégration des cours professionnalisant.
- L’enrichissement des connaissances sur les nouvelles applications informatiques.
À noter que les cours spécialisés seront dispensés par des intervenants professionnels, comme les traducteurs et les chefs de projet mis à disposition des étudiants qui sauront le niveau d’exigence du marché, appelés à faire un projet tutoré à travers un premier contact avec une agence de traduction ou un organisme similaire qui sera le grand pas pour se créer un réseau.
Le Master Traduction et les éventuels métiers du demain
Pour la plus grande partie des étudiants en Master Traduction, le stage de fin de parcours est un véritable tremplin vers l’emploi, la plupart travaillent en agence de traduction, le temps d’acquérir une certaine expérience, avant de prendre le statut de traducteur indépendant. Certains choisissent de franchir ce cap dès la sortie de l’université avec toutes les clés nécessaires pour se créer une clientèle et gérer au mieux leurs activités, les enquêtes de suivi auprès des diplômés montrent que l’insertion professionnelle est bonne avec une proportion sensiblement équivalente des traducteurs et de gestionnaire de projet.
À noter aussi que certains diplômés en traduction s’orientent au fil du temps vers la rédaction technique des interprétations des fonctions commerciale ou d’encadrement. En général, le Master Traduction offre une opulence de culture, les traducteurs de demain s’érigeront par la force du besoin en intermédiaire, un vrai levier d’assimilation professionnelle, ouvrant tous les débouchés aux domaines les plus porteurs. Si les écrivains sont destinés à faire de la littérature nationale, les traducteurs, quant à eux, même qualifiés de traîtres, car traduire, c’est trahir, en feront bien de la littérature universelle.