Dorries a précédemment accusé les garçons chics du parti conservateur, y compris Sunak, d’avoir bloqué sa pairie
L’ancienne secrétaire à la Culture, Nadine Dorries, risque d’être poursuivie en justice pour des messages « menaçants » envoyés aux fonctionnaires au sujet de sa pairie bloquée, a révélé le secrétaire du cabinet de Rishi Sunak.
La députée de Mid Bedfordshire, qui avait précédemment annoncé qu’elle quittait son poste de députée immédiatement après avoir appris que sa pairie avait été bloquée, n’a pas encore remis sa démission officielle, recevant de nombreuses critiques de la part de sections de son parti.
Dorries a précédemment accusé les garçons chics du parti conservateur, y compris Sunak, d’avoir bloqué sa pairie et a déclaré qu’elle ne démissionnerait en tant que députée qu’une fois qu’elle aurait des réponses des ministres sur les raisons pour lesquelles elle n’avait pas obtenu de pairie.
Aux derniers développements, lors d’une audition de la commission de l’administration publique et des affaires constitutionnelles, Simon Case, le chef de la fonction publique britannique, a confirmé au président de la commission, William Wragg, qu’il était bien au courant de « communications plutôt énergiques » envoyées par Mme Dorries aux hauts fonctionnaires sur sa pairie bloquée.
Wragg a déclaré à l’audience que Dorries avait «menacé» d’utiliser «la plate-forme des Communes et en fait son propre programme télévisé pour comprendre pourquoi elle n’avait pas reçu de pairie».
Il a demandé à Case: «Êtes-vous au courant de communications plutôt énergiques, pourrait-on décrire, envoyées par le membre persistant de Mid Bedfordshire à de hauts fonctionnaires menaçant vraiment d’utiliser la plate-forme des Communes et en fait son propre programme télévisé pour se rendre au pourquoi elle n’avait pas reçu de pairie ?
Case a répondu: « Oui, je suis au courant de ces communications et je les ai signalées au whip en chef et au président de la Chambre. »
M. Wragg a ensuite demandé si le secrétaire du Cabinet avait demandé des conseils juridiques, se demandant si la loi de 1925 sur les honneurs (prévention des abus) pouvait « entrer en jeu ».
M. Case a répondu: «Demande d’autres conseils sur cette question. J’ai pris des conseils initiaux mais j’en ai demandé plus.”
Basit Mahmood est rédacteur en chef de Left Foot Forward