La représentante américaine María Elvira Salazar (R-FL) a déclaré qu’elle ne se souvenait pas des projets de loi de financement essentiels pour lesquels elle avait voté pour ou contre, et qu’elle devrait demander à son personnel lors d’un entretien avec un journaliste local de Miami qui l’a insistée à plusieurs reprises sur les raisons pour lesquelles elle continue de s’attribuer le mérite de la législation qu’elle a adoptée. voté contre.
« Le mois dernier, vous étiez à la CRF [Florida International University] et vous avez présenté un chèque de 650 000 $ pour aider les petites entreprises à la CRF », a déclaré dimanche Jim DeFede, de CBS Miami, animateur de Facing South Florida, au représentant Salazar dans une interview. «Mais vous avez voté contre le projet de loi qui a donné l’argent pour lequel vous avez ensuite signé un chèque, remis et fait une séance de photos, la loi de crédits consolidée de 2023. N’est-ce pas ? Vous avez voté contre ce projet de loi.
« Pour le moment, vous devez me donner plus de détails », a répondu la députée Salazar, « mais je sais que chaque fois que j’ai l’occasion d’apporter de l’argent à mes électeurs, je le fais. Je viens de gagner 400 000 $.
Lorsqu’on lui a demandé de confirmer qu’elle avait également voté contre le CHIPS and Science Act, une législation majeure de Biden dont elle a ensuite célébré le financement, Salazar a répondu : « Écoutez, moi, en ce moment, je dois le faire, je dois demander à mon personnel – mais qu’en est-il du 40 millions de dollars que j’ai apporté à cette communauté ? N’es-tu pas fier de moi ? N’êtes-vous pas fier des 40 millions de dollars que j’ai apportés ?
« L’argent dont vous parlez, les 40 millions de dollars que vous rapportez au district, parfois cet argent provient de projets de loi contre lesquels vous avez voté », a poursuivi DeFede. « Vous avez voté contre la loi CHIPS et pourtant vous avez salué le fait que le South Florida Climate Resilience Tech Hub va être lancé à Miami, n’est-ce pas ? Vous avez voté contre le projet de loi sur les infrastructures et vous parlez de tout l’argent qui revient à l’aéroport. Donc, en même temps que vous vous attribuez le mérite de l’argent que vous rapportez au district de Washington, vous votez contre ces projets sur la base des votes de parti.»
« Écoutez, je pense que c’était le dernier cycle, je ne m’en souviens pas vraiment pour le moment », a répondu Salazar, « mais regardez simplement, regardons l’Americas Act », une législation qu’elle co-parraine avec le sénateur américain Bill Cassidy (R- LA) pour promouvoir le commerce dans l’hémisphère occidental.
« Je veux dire, en ce moment, et je n’essaie pas d’être une politicienne, j’ai présenté tellement de projets de loi », a-t-elle poursuivi.
« Mais ce sont des taureaux contre lesquels vous avez voté », a insisté DeFede.
« Ça, je comprends, et puis, c’est bon. Parfois je vote et parfois non, mais regardons le positif », a-t-elle insisté.
En plus d’organiser des séances de photos pour les projets de loi de financement contre lesquels elle a voté, comme celle récemment à la CRF qu’elle a défendue en disant : « Je peux célébrer cette victoire parce que je me suis battue pour elle et j’ai mis mon nom sur ce projet de financement communautaire », la députée Salazar a promu de fausses informations.
Dans une vidéo de 2022 qu’elle a publiée sur les réseaux sociaux, Salazar s’est plainte de ce qu’elle a appelé le coût « exorbitant » des achats de rentrée scolaire, disant à tort à ses électeurs que l’inflation était de 40 %. Il était de 8,3 % au moment de ses propos. Et tandis qu’elle accusait « Washington » d’être responsable de l’inflation, la députée Salazar s’est également jointe à tous les républicains de la Chambre et du Sénat pour voter cette année-là contre la loi sur la réduction de l’inflation.
Salazar est une alliée du président ultra-conservateur d’extrême droite argentin récemment élu, Javier Milei, et a publié plusieurs messages d’elle s’exprimant en son soutien sur son compte de médias sociaux. Elle a également republié un article vantant sa présence à son investiture.
Regardez l’interview ci-dessous ou sur ce lien.