« Quelle fraude, quel fardeau pour votre peuple, M. Orban, s'il vous plaît, démissionnez pour rendre à la Hongrie sa grandeur. »
Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a été critiqué pour être le despote autoritaire qu'il est au Parlement européen, alors qu'il présentait les plans pour la présidence semestrielle de son pays de l'Union européenne.
Orban, qui a été décrit comme le « dictateur ultime du XXIe siècle », pour la manière dont il a sapé les institutions démocratiques et attaqué les droits des communautés LGBT et minoritaires en Hongrie, a été interrogé au Parlement européen sur ses liens étroits avec vers la Russie et la Chine.
L'eurodéputé allemand Moritz Körner a prononcé un discours cinglant dans lequel il a critiqué Orban pour son autoritarisme, sa « peur de la démocratie », ses sentiments anti-immigration et son « idiot utile de la Russie et de la Chine ».
Körner a déclaré à Orban : « Vous dites que vous voulez la démocratie et vous vous vantez de vos majorités au Parlement hongrois, mais depuis des années vous ne gouvernez que par décret d'urgence, avez-vous si peur de la démocratie, M. Orban ?
« Vous dites que vous êtes pour la souveraineté nationale, et pourtant vous invitez la police chinoise à surveiller la population de votre pays ! Vous dites vouloir arrêter l’immigration et pourtant vous laissez entrer des espions russes dans notre système Schengen…
« M. Orban, vous n'êtes pas un patriote, vous êtes juste un idiot utile de la Russie et de la Chine, c'est la réalité. Vous dites vouloir lutter pour plus de compétitivité économique, mais vous continuez à introduire de nouvelles lois sur les sociétés et de nouvelles taxes pour chasser les concurrents européens de votre pays.
« Vous avez transformé la Hongrie en république bananière, vous avez pillé votre population et enrichi votre famille et vos amis. Sous votre règne, la Hongrie est devenue l'un des pays les plus pauvres et officiellement les plus corrompus de l'UE.
« Quelle fraude, quel fardeau pour votre peuple, M. Orban, s'il vous plaît, démissionnez pour rendre à la Hongrie sa grandeur. »