Malgré la rencontre de Johnson avec bin Salman pendant 1 heure et 45 minutes, il y avait peu de signes d’une percée.
Le Premier ministre Boris Johnson est revenu d’Arabie saoudite les mains vides, après l’échec d’un voyage visant à amener le royaume à augmenter la production de pétrole pour aider à atténuer la crise du coût de la vie.
Johnson a rencontré le prince héritier Mohammed bin Salman, au milieu de nombreuses critiques et accusé d’être passé de dictateur en dictateur alors qu’il cherchait à réduire la dépendance de la Grande-Bretagne au pétrole et au gaz russes après l’invasion de l’Ukraine par Poutine.
Le Premier ministre avait été accusé d’hypocrisie flagrante pour cette visite, compte tenu du bilan de l’Arabie saoudite en matière de droits humains. Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman était personnellement responsable d’avoir ordonné le meurtre et le démembrement du journaliste Jamal Khashoggi.
Le royaume a également procédé à 81 exécutions au cours du week-end et est actuellement engagé dans une brutale campagne de bombardements au Yémen, où des crimes de guerre présumés ont eu lieu.
Malgré la rencontre de Johnson avec bin Salman pendant 1 heure et 45 minutes, il y avait peu de signes d’une percée.
Johnson n’a pas été en mesure d’annoncer un accord après la visite de mercredi. La lecture de Downing Street de la réunion Johnson-MBS ne pouvait que dire: « Le Premier ministre et le prince héritier ont convenu de collaborer pour maintenir la stabilité du marché de l’énergie et poursuivre la transition vers des technologies renouvelables et propres. »
Johnson a également insisté sur le fait qu’il avait défié le prince héritier sur le bilan du pays en matière de droits de l’homme, mais a refusé d’entrer dans les détails.
Le Telegraph appelle cela un « coup » car le Premier ministre « semblait repartir les mains vides ».
Le dirigeant travailliste Keir Starmer avait accusé le Premier ministre de « passer la main de dictateur en dictateur », ce qui « n’est pas une stratégie énergétique ».
Basit Mahmood est rédacteur en chef de Left Foot Forward