À la lumière du dernier rapport du GIEC sur le changement climatique, il est crucial de se souvenir de ces quatre étapes pour éviter une catastrophe climatique.
Premièrement, créer des emplois verts. Investir dans les énergies renouvelables pourrait créer des millions d’emplois familiaux et syndicaux et construire l’infrastructure dont nous avons besoin pour que les communautés marginalisées aient accès à de l’eau et de l’air propres.
Deuxièmement, arrêtez l’énergie sale. Un investissement massif dans les emplois liés aux énergies renouvelables ne suffit pas pour lutter contre la crise climatique. Si nous voulons éviter les pires impacts du changement climatique, nous devons nous attaquer au problème à sa source : arrêter de creuser et de brûler plus de pétrole, de gaz et de charbon.
Troisièmement, exclure les entreprises de combustibles fossiles de notre politique. Pendant des décennies, des entreprises comme Exxon, Chevron, Shell et BP ont pollué notre démocratie en injectant des milliards de dollars dans notre politique et en finançant les élus pour adopter des politiques qui protègent leurs profits. L’industrie pétrolière et gazière a dépensé plus de 103 millions de dollars rien que pour les élections fédérales de 2016.
Quatrièmement, exiger des entreprises de combustibles fossiles qui ont profité de l’injustice environnementale qu’elles indemnisent les communautés qu’elles ont lésées. Comme si acheter notre démocratie ne suffisait pas, ces sociétés ont également délibérément induit le public en erreur pendant des années sur l’ampleur des dommages causés par leurs produits. Si ces solutions vous semblent drastiques, c’est parce qu’elles le sont. Ils doivent l’être si nous avons le moindre espoir de garder notre planète habitable. La crise climatique n’est pas un cauchemar apocalyptique lointain, c’est notre présent.