Le président Donald Trump, son gendre, le conseiller principal de la Maison Blanche, Jared Kushner, et la Maison Blanche ont été attaqués mardi par un procès pour empêcher l'administration Trump de détruire des documents au cours des derniers jours de leur mandat.
Selon le procès intenté devant le tribunal de district des États-Unis pour le district de Columbia, le Citizens for Responsibility and Ethics in Washington (CREW) et plusieurs autres groupes affirment que le président et son administration «enfreignent déjà le Presidential Records Act en ne préservant pas correctement registres des affaires officielles du gouvernement », rapporte Axios.
Le procès suggère à la Maison Blanche d'abroger une politique officielle exigeant que les membres du personnel «conservent les captures d'écran des informations envoyées sur les plateformes de messagerie non officielles en tant que documents présidentiels officiels».
Dans un communiqué publié mardi, CREW et d'autres plaignants, dont National Security Archive, la Society for Historians of American Foreign Relations et l'American Historical Association, ont expliqué l'importance pour la Maison Blanche d'adopter une politique favorisant plus de transparence. En raison de la forte possibilité que Trump soit impliqué dans une enquête criminelle concernant ses finances personnelles et professionnelles, il y a une probabilité accrue que Trump détruise des documents de sa présidence.
"Le président étant confronté à des risques juridiques et financiers potentiels une fois qu'il quitte ses fonctions, il existe un risque croissant qu'il détruise les archives de sa présidence avant de partir."
CREW et d'autres plates-formes font valoir que les captures d'écran ne capturent pas les métadonnées pour chaque message, ce qui signifie qu'il n'y aurait que des copies incomplètes de ce qui est conservé.
"Comme le montrent clairement les directives de la National Archives and Records Administration, les captures d'écran qui ne capturent pas les métadonnées d'un message ne sont pas des" copies complètes "comme l'exige la Presidential Records Act."
Kushner aurait "admis avoir utilisé des comptes de messagerie non officiels comme WhatsApp pour mener des activités officielles à la Maison Blanche, en se fondant uniquement sur des captures d'écran pour satisfaire ses obligations de tenue de registres".
La déclaration indique: "Cela fait partie d'un schéma plus large du Président et de la Maison Blanche ignorant, sinon bafouant, leur obligation de créer et de conserver des archives commémorant les actions et décisions officielles."
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