Donald Trump fait face à une pression croissante de la part de plusieurs milieux pour comparaître au premier débat présidentiel du Parti républicain en 2024 et de proches collaborateurs de l’ancien président affirment que cela pourrait « se retourner contre lui ».
Le problème est que Trump laisse entendre qu’il n’apparaîtra pas à l’événement organisé par Fox News en août, affirmant qu’il ne veut pas donner un coup de pouce à ses rivaux conservateurs en apparaissant sur scène avec eux, et peut plutôt lancer son propre événement concurrent.
Cela, à son tour, a conduit d’éminentes personnalités de Fox News à l’exhorter à se présenter à l’antenne, craignant qu’un débat sans Trump ne soit un flop d’audience pour le réseau.
Selon un rapport du Washington Post, la présidente du Comité national républicain, Ronna McDaniel, se serait « disputée » avec l’ancien président, lui disant qu’il peindrait une cible sur son dos pour que les autres candidats tirent dessus puisqu’il ne serait pas là pour se défendre.
Le Post rapporte : « Malgré les plaidoiries publiques des personnalités de Fox News, c’est le Comité national républicain qui a été le plus actif pour faire pression sur lui pour qu’il y assiste. Trump a rencontré lundi dans son club de Bedminster Ronna McDaniel, la présidente du Parti républicain, et David Bossie, un conseiller de longue date de Trump qui aide à diriger les efforts de débat du RNC. »
Le rapport de Josh Dawsey et Jeremy Barr du Post a ajouté: « Tous deux ont dit à Trump qu’il devrait participer aux débats, selon quatre personnes familières avec la réunion. McDaniel, en particulier, a fait valoir à Trump que les autres candidats parleraient de lui, il devrait donc être là pour répondre. «
En ce qui concerne les plaidoiries des hôtes de Fox, le rapport indique que la colère de Trump envers le réseau – qui a récemment donné un coup de pouce à son principal rival, le gouverneur Ron DeSantis (R-FL) – ne s’est pas apaisée et que le lobbying pourrait l’amener à durcir sa position de non-présentation, le Post rapportant que l’ancien président estime que le réseau conservateur « ne l’a pas suffisamment soutenu ».
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