Dans tout le pays, les gens ont du mal à joindre les deux bouts et la seule réponse que les conservateurs ont à leur proposer est de « travailler plus dur ».
Les conservateurs se sont toujours targués d’être le parti des finances saines. « Vous pouvez nous confier l’économie », clame-t-on toujours.
Et pourtant, bien que beaucoup considèrent l’économie comme un « terrain sûr » pour les conservateurs, ils l’ont complètement gâchée, avec une stagnation, une croissance anémique et une faible productivité qui définissent désormais l’économie sous les conservateurs. Nous sommes également au bord de la récession. C’est ce que les conservateurs doivent démontrer après 14 ans au pouvoir.
Ils ont présidé à une crise du coût de la vie et à une inflation galopante, qu’ils ont tenté de prétendre être dues à des facteurs indépendants de leur volonté, même si d’autres pays confrontés à des problèmes similaires avaient une inflation plus faible. Parallèlement, le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Andrew Bailey, a récemment affirmé que les réductions d’impôts annoncées lors de l’automne alimentaient l’inflation.
Dans tout le pays, les gens ont du mal à joindre les deux bouts et la seule réponse que les conservateurs ont à leur proposer est de « travailler plus dur ».
Un seul fait résume à quel point les conservateurs ont semé le chaos dans l’économie.
Quinze années de stagnation économique ont laissé le ménage britannique type 8 300 £ de moins que ses pairs dans des pays comme la France, l’Allemagne, l’Australie, le Canada et les Pays-Bas.
Les conclusions proviennent d’un récent rapport publié par la Resolution Foundation et la London School of Economics, qui accusent une « combinaison toxique » de faible croissance et de fortes inégalités.
Les chercheurs ont proposé des mesures radicales pour stimuler la productivité en réduisant l’écart de richesse entre les villes britanniques, en favorisant les exportations de services et en augmentant les investissements publics.
Sunak a quant à lui fait de la « croissance de l’économie » l’une de ses cinq principales promesses aux électeurs à l’approche des élections générales. Le Royaume-Uni n’a connu aucune croissance économique entre avril et juin et une contraction de 0,1 % entre juillet et septembre, selon les révisions de l’ONS.
On craint que les derniers chiffres de l’ONS, qui doivent être publiés jeudi, montrent que nous sommes entrés en récession au cours du dernier trimestre.
Basit Mahmood est rédacteur en chef de Left Foot Forward
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