« Des médias libres, indépendants et pluriels sont essentiels au fonctionnement d’une démocratie saine. »
Seules trois sociétés contrôlent 90 % du marché national de la presse au Royaume-Uni, dans ce qui a été qualifié de « niveau dangereux de concentration de la propriété » des médias britanniques.
La question « À qui appartiennent les médias britanniques ? » Un rapport de 2023, publié par la Media Reform Coalition de l’Université Goldsmiths, révèle que trois sociétés – DMG Media, News UK et Reach – contrôlent 90 % du marché national des journaux du Royaume-Uni. Les trois sociétés contrôlent également 40 % de la portée en ligne.
Press Gazette rapporte également : « Les données suggèrent que si DMG Media réussissait son offre d’acquisition attendue de Telegraph Media Group, sa part de marché de la presse écrite passerait de 42 % à 47 %.
« La part de DMG Media sur le marché de l’information en ligne est estimée à environ 10 % si l’on considère uniquement les 50 plus grandes marques d’information britanniques. »
Le rapport prévient que la domination des trois éditeurs d’informations imprimées et en ligne leur confère « une position inégalée pour définir l’agenda de l’information ».
Tom Chivers, chercheur à la Media Reform Coalition, a déclaré : « Des médias libres, indépendants et pluriels sont essentiels au fonctionnement d’une démocratie saine. Cependant, ces résultats montrent que les médias britanniques sont dominés par une petite poignée de magnats des médias et de magnats de la « grande technologie ».
« Dans nos journaux, nos chaînes de télévision, nos stations de radio et nos plateformes en ligne, ces entreprises détiennent un pouvoir dangereux pour dicter notre conversation nationale et influencer l’agenda politique pour favoriser leurs propres intérêts. »
Le fait que nos médias d’information soient dominés par un petit groupe de magnats des médias montre à quel point ils ont de l’influence pour définir l’agenda de l’information et promouvoir leurs propres intérêts.
Cela montre également pourquoi nous avons besoin de médias indépendants tels que LFF, qui n’appartiennent pas à des magnats des médias et sont donc libres de traiter des sujets comme nous le souhaitons, nous apportant ainsi des médias libres et indépendants à un moment où ils sont indispensables.
Basit Mahmood est rédacteur en chef de Left Foot Forward
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